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Comité scientifique

L’Institut est heureux de vous présenter son comité scientifique, composé de chercheur-se-s travaillant au sein de multiples disciplines, basé-e-s dans de nombreuses universités à travers le monde, et se spécialisant sur la Région ouïghoure et ses habitants.



Rachel Harris

Rachel Harris est professeure d’ethnomusicologie à SOAS (School of Oriental and African Studies). Elle a mené de longues et nombreuses enquêtes de terrain en Chine et en Asie centrale, son principal sujet de recherche est le peuple ouïghour. Son ouvrage le plus récent, Soundscapes of Uyghur Islam (Indiana University Press, 2020), prend pour objet les pratiques religieuses d’un groupe de femmes ouïghoures dans un petit village, et explore les géographies spirituelle et politique dans lesquelles elles vivent. Ses recherches actuelles concernent l’héritage culturel intangible, la musique et l’Islam, les paysages sonores et les projets de territorialisation étatiques.


Sam Tynen

Sam Tynen a obtenu son doctorat en géographie humaine en 2019, et a poursuivi en tant que chercheur postdoctoral à l’Académie des Sciences tchèque en travaillant sur un livre intitulé Fear, Hope and Survival in Xinjiang: Uyghur Life in China’s Military Police State (à venir). Le livre rapporte l’intensification de la terreur politique et du contrôle politique sur la Région ouïghoure et ses citoyens par le gouvernement Chinois, à travers une description de l’accroissement de la surveillance, de la sécurisation et de la militarisation dans la vie quotidienne. Son projet actuel se concentre sur les problématiques LGBT en Asie centrale.



James Millward

James Millward est professeur d’histoire inter-sociétale à l’Ecole Walsh des Services Extérieurs, à l’Université de Georgetown. Il enseigne l’histoire chinoise, centrasiatique et mondiale.
Il enseigne également dans le programme du Máster Oficial en Estudios de Asia Oriental de l’Université de Grenade en Espagne. Il est historien de la Région ouïghoure, et spécialiste de la dynastie Qing, et a récemment publié une nouvelle édition augmentée de son livre Eurasian Crossroads (Hurst & Company, 2021). Il travaille actuellement sur l’histoire du luth eurasien.


Darren Byler

Darren Byler est maître de conférences en études internationales à l’Université Simon Fraser. Il est anthropologue socio-culturel dont l’enseignement et les recherches concernent la dépossession des nations sans Etats à travers les formes contemporaines du capitalisme et du colonialisme en Chine, en Asie centrale et en Asie du Sud-Est. Son ouvrage le plus récent, Terror Capitalism: Uyghur Dispossession and Masculinity in a Chinese City (Duke University Press, 2021), examine les formes de média, d’infrastructures, d’économie et de politique émergeantes dans la Région ouïghoure. Ses recherches actuelles tentent de déterminer comment le capitalisme et le colonialisme se propagent à travers les systèmes d’infrastructure numérique de la Chine à la Malaisie. 



Eric Schluessel

Eric Schluessel est maître de conférences d’histoire chinoise moderne à l’Université George Washington. Il est historien social de la Chine et de l’Asie centrale, et son travail se concentre sur la Région ouïghoure aux 19ème et 20ème siècles. Son dernier ouvrage, Land of Strangers: The Civilizing Project in Qing Central Asia (Columbia University Press, 2020), utilise comme sources des archives locales et manuscrits en chinois et en tchaghataï pour explorer les répercussions d’un projet entrepris durant les dernières décennies de l’empire des Qing, pour siniser les habitants autochtones de la Région ouïghoure. Il travaille actuellement sur une traduction du Tārīkh-i Ḥamīdī de Mullah Mūsa Sayrāmī, une importante chronique en tchaghataï de la Région ouïghoure du 19ème siècle. Ses recherches en cours s’appuient sur ce dernier ainsi que sur d’autres sources manuscrites, documentaires et mémorielles, afin d’élaborer une histoire économique de la Région ouïghoure d’en bas. Il poursuit en parallèle un autre projet, « Exiled Gods », qui plonge dans la culture et la religion des colons chinois Han afin d’éclairer l’histoire de la communauté diasporique des soldats démobilisés qui a parcouru l’Empire qing.



Vanessa Frangville

Vanessa Frangville est maître de conférences et dirige la chaire en études chinoises à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et dirige le centre de recherche sur l’Asie de l’Est de l’ULB. Ses recherches concernent la politique culturelle et la production audiovisuelle dans la République Populaire de Chine. Elle a publié plusieurs articles sur le cinéma traitant de groupes ethniques « minoritaires » ou « non-Han », ainsi que des articles sur le cinéma tibétain. Elle mène actuellement des recherches sur l’expression culturelle et artistique du trauma et de la nostalgie au sein de la diaspora ouïghoure depuis 2018, en mettant l’accent sur les arts performatifs et audiovisuels.



Dilnur Reyhan


Dilnur Reyhan est docteure en sociologie. Elle enseigne la langue et la civilisation ouïghoure à l’Inalco. Son travail explore les questions d’identité, de nationalisme et de genre au sein la diaspora ouïghoure. Elle est présidente de l’Institut ouïghour d’Europe, et est très engagée comme activiste depuis le début de la crise ouïghour en 2017. Elle rédige actuellement un ouvrage pour le grand public sur le génocide des Ouïghour-e-s.