Peu de temps après le vote pour la reconnaissance du génocide ouïghour à l’Assemblée nationale, ont débuté les Jeux olympiques de Beijing. Pendant les mois qui précédèrent, et jusqu’aux derniers jours avant leur lancement, l’Institut a mené une campagne de boycott de ces jeux de la honte.
La comparaison avec les Jeux olympiques de Berlin de 1936 nous semble évidente. Sur ce point nous sommes d’accord avec l’activiste ouïghour Arslan Hidayet, qui fait une comparaison simple, point par point, dans cette vidéo. La comparaison peut sembler dramatique pour certains mais il ne faut pas oublier que nous portons un regard très différent sur l’Allemagne nazie de 1936 car nous savons aujourd’hui comment la situation a évolué. Comme le rappelle Donald Clarke, professeur en droit chinois à l’école de droit de l’Université de Washington : « Il s’agit d’une erreur de rejeter les comparaisons avec les Nazis avant que les meurtres de masse ne commencent. Les Nazis étaient des Nazis bien avant la Conférence de Wannsee de 1942. Aujourd’hui c’est en fait *pire* pour les Ouïghours que ça ne l’était en 1936 pour les Juifs allemands. Pensez-y. Quel pourcentage de la population juive allemande était dans des camps en 1936 ? ». Il ne s’agit pas de comparer pour dire quelle situation est la pire, mais plutôt d’avertir que de nouveau, alors que des atrocités sont perpétrées et la situation va en se dégradant, la majorité ferme les yeux.
Comme nombre d’autres associations, nous avons demandé le boycott diplomatique des Jeux olympiques de Beijing, non seulement au nom des Ouïghour-e-s, mais au nom de tous les groupes persécutés par le régime chinois.
La campagne s’est déroulée sur les réseaux sociaux, sous les hashtags #NoRightsNoGames, #NoBeijing2022 et #GenocideGames. Nous avons mené nos actions avec Ouighours.News, Raphaël Glucksmann, Place Publique,
La campagne s’est déroulée sur les réseaux sociaux, sous les hashtags #NoRightsNoGames, #NoBeijing2022 et #GenocideGames. Nous avons mené nos actions avec Ouighours.News, Raphaël Glucksmann, Place Publique, Etudiants pour un Tibet libre et le Comité pour la liberté à Hong-Kong parmi d’autres. Une pétition internationale a été lancée sur Change.org par le groupe No Rights. No Games. et a presque atteint la barre des 300 000 signatures !
En France, la campagne a aussi donné lieu à des manifestations physiques comme celles qui ont eu lieu à Paris et à Lyon le samedi 29 janvier.
Voici la tribune publique co-signée par les organisations citées ci-dessus ainsi que nombre de partis politiques :
Le premier pays à avoir annoncé un boycott diplomatique est les Etats-Unis, suivi par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Lituanie, puis le Danemark et les Pays-Bas.
La France, elle, a déclaré ne pas participer à ce boycott diplomatique et comptait procéder à l’envoi de Roxana Maracineanu, ministre chargée des Sports, comme représentante. Celle-ci a déclaré s’y rendre « sans état d’âme ». Cependant, elle n’a finalement pas pu s’y rendre car elle a été testée positive au Covid-19 lors d’un test effectué avant son départ dans le cadre du protocole sanitaire obligatoire.
En France, la campagne a aussi donné lieu à des manifestations physiques comme celles qui ont eu lieu à Paris et à Lyon le samedi 29 janvier.
Voici la tribune publique co-signée par les organisations citées ci-dessus ainsi que nombre de partis politiques :
Le premier pays à avoir annoncé un boycott diplomatique est les Etats-Unis, suivi par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Lituanie, puis le Danemark et les Pays-Bas.
La France, elle, a déclaré ne pas participer à ce boycott diplomatique et comptait procéder à l’envoi de Roxana Maracineanu, ministre chargée des Sports, comme représentante. Celle-ci a déclaré s’y rendre « sans état d’âme ». Cependant, elle n’a finalement pas pu s’y rendre car elle a été testée positive au Covid-19 lors d’un test effectué avant son départ dans le cadre du protocole sanitaire obligatoire.